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 Infrastructure - La chronique de Christophe Bardy

L'enterrement d'Unix n'est pas pour demain...

Les dernières études publiées par Gartner et IDC ont confirmé une tendance déjà perceptible au cours des dernières années : le marché des serveurs Unix recule peu à peu au profit des serveurs x86 sous Linux et Windows. Si l'on s'en tient aux chiffres d'IDC, les ventes de serveurs Unix ont atteint 4 Md$ au premier trimestre contre 4, 8 Md$ pour les serveurs Windows et 1,6 Md$ pour les serveurs Linux. Certains voient dans ces chiffres le signe du début de la fin pour Unix. C'est peut-être aller vite en besogne.

Tout d'abord, si les ventes de serveurs Unix s'effritent, c'est certes parce que les serveurs x86 gagnent du terrain en entrée de gamme, mais aussi parce qu'elles ont été touchées plus tôt que les autres par les phénomènes de consolidation et de virtualisation. Près de 40% des serveurs Unix utiliseraient aujourd'hui des techniques de virtualisation, contre moins de 5 % pour les serveurs x86. Si l'adoption de la virtualisation se poursuit au rythme actuel sur les serveurs x86, les ventes de ces machines pourraient elles aussi commencer à reculer, et les vendeurs de serveurs x86 déchanter.

Une autre raison de la résistance probable des serveurs Unix est qu'ils sont solidement retranchés dans les datacenters, où ils supportent les applications les plus critiques des entreprises comme les ERP, les bases de données, les grandes applications de DataWarehouse et de datamining. Et pour ces applications critiques, les directions informatiques détestent le changement. Comme les Mainframe, les serveurs Unix ont donc toutes les chances de se maintenir durablement au cœur des grands datacenter, du moins s'ils savent évoluer et s'adapter. Et justement, l'innovation reste une carte maîtresse de ces plates-formes.

En lançant son Power 6, IBM offre des performances doubles de celle des premiers Power 5 dans une enveloppe de consommation similaire. Et Big Blue ne se contente pas d'innover sur le matériel : AIX 6.1 la nouvelle mouture de son Unix saura, par exemple, déplacer une charge de travail d'un serveur à un autre de façon transparente sans arrêt de l'application. D'ici l'automne, Big Blue proposera aussi pAVE, un environnement de compatibilité basé sur la technologie de Transitive, qui permettra aux applications Linux x86 de fonctionner sans recompilation sur ses serveurs Power (L'ironie est qu'Apple utilise cette technologie en sens inverse dans Mac OS X pour assurer la compatibilité des vieilles applications PowerPC sur ses machines Intel).

Un autre spécialiste des serveurs Unix, Sun, fait lui aussi montre d'une impressionnante capacité d'innovation. Bien avant Intel et AMD, la firme a ouvert la voie des puces massivement multithreadées avec sa gamme Niagara et elle compte étendre ses efforts à ses systèmes SMP avec la future gamme Rock. Désormais Open Source, Solaris connaît quant à lui un regain d'intérêt sans précédent. Enfin, même si Itanium n'a sans doute pas tenu toutes ses promesses, HP dispose avec ses serveurs Integrity et son OS HP-UX 11v3, d'une plate-forme respectée et performante, qui devrait encore progresser en 2007 et en 2008. Autant dire que l'enterrement d'Unix n'est pas pour demain…

juin 6, 2007 dans Actualité, Serveurs | Permalink | Commentaires (0) | TrackBack

Virtualisation : Microsoft Viridian de plus en plus virtuel...

Depuis près de 18 mois, Microsoft n'a cessé d'élever la barre pour son environnement de virtualisation allant jusqu'à promettre récemment le support de 64 coeurs processeur et l'ajout à chaud de ressources. Le mois dernier, déjà, Microsoft a dû admettre, qu'il ne pourrait tenir ses délais et a repoussé la disponibilité de la version bêta du futur hyperviseur de Windows LongHorn, Viridian. Hier, l'éditeur de Redmond a fini par concéder, qu'il ne pourrait sortir son logiciel sans revoir considérablement à la baisse ses capacités.

Exit donc l'ajout à chaud de ressources physiques (CPU, mémoire et I/O). Exit la promesse de supporter jusqu'à 64 coeurs : Les utilisateurs devront se contenter de 16 coeurs (ce qui n'est déjà pas si mal). Plus grave, en revanche, Viridian ne permettra pas la migration à la volée de machines virtuelles d'un serveur à un autre, une fonction déjà supportée par VMWare avec VMotion et que Xen suporte aussi avec les outils d'administration adaptés. Adieu datacenters dynamiques, bonjour datacenters statiques...

Si l'on résume, Microsoft ne disposera d'aucune alternative à l'hyperviseur de VMWare et aux hyperviseurs libres avant le second semestre 2008. A cette date, il aura plus de deux ans de retard technologique sur ses concurrents, et il faudra sans doute attendre la mi-2009 pour que Viridian soit au niveau actuel des produits actuels de VMWare et des distributions Linux, qui auront sans doute évolué d'ici là. Ce sont les futurs actionnaires de VMware qui vont être contents...

En savoir plus :

Le blog de la division serveur de Microsoft

mai 11, 2007 dans Actualité, Serveurs, Virtualisation | Permalink | Commentaires (1) | TrackBack

Sun prépare une refonte de ses serveurs NAS

On le pressentait depuis quelques mois, Sun devrait largement refondre son offre de serveurs NAS pour tirer parti des capacités de son OS Solaris (support d'iSCSI, système de fichier avancé ZFS) et de certains de ses systèmes, notamment le Sun Fire 4500 ("Thumper"). Lors d'une interview accordée au Monde Informatique dans ses locaux de Menlo Park, en Californie, John Fowler le patron des serveurs de la marque a confirmé que sa division avait hérité de la responsabilité des serveurs NAS de Sun.

Serveur Sun Fire 4500 “Thumper”

L'idée est de s'appuyer sur les serveurs banalisés de la marque et de les équiper d'une version de Solaris complété par une interface d'administration graphique dédiée au fonctions de stockage, à l'instar de ce que propose Microsoft avec Windows Storage Server. Selon Fowler, de nouveaux NAS devraient faire leur apparition dans un avenir proche. Ils s'appuieront sur l'actuel Sun Fire 4500 mais aussi sur une déclinaison allégée et une déclinaison plus musclée du serveur (le Sun Fire 4500 "Thumper" dispose de 48 disques S-ATA). Ils devraient aussi embarquer des capacités d'I/O renforcées, peut-être via l'utilisation du contrôleur Ethernet "Netpune", conçu par la division microélectronique de Sun dans le cadre du développement des puces Niagara 2.

Une interface d'administration orientée stockage pour Solaris

Mais la nouveauté la plus intéressante devrait être l'utilisation d'une version embarquée de Solaris. Sun a beaucoup travaillé sur les fondations de l'OS pour en faire une plate-forme adaptée au stockage. La marque entend notamment s'appuyer sur les fonctions avancées de son système de gestion de fichier 128 bit ZFS (support du Raid 5 et du Raid 6, compression intégrée, gestion avancée de méta-données, snapshots illimités...), sur le support intégré d'SCSI (en mode initiateur et en mode cible),mais aussi sur une nouvelle interface d'administration graphique en cours de développement. Jusqu'alors les fonctions de stockage de Solaris n'étaient administrables que depuis la ligne de commande.

Cette approche devrait permettre à Sun de proposer des systèmes NAS à des tarifs défiant toute concurrence, tout en dopant ses ventes de serveurs. Les futurs serveurs NAS ne seront en effet que des versions optimisées et personnalisées des serveurs Opteron de la marque...

mai 11, 2007 dans Actualité, Serveurs, Stockage | Permalink | Commentaires (0) | TrackBack

JavaOne (vidéo): Ian Murdock (ex-debian) explique comment Sun pourrait rapprocher Solaris de Linux

A l'occasion de CommunityOne, la conférence conçue par Sun pour ses communautés open source en ouverture de JavaOne, Ian Murdock, le fondateur de Debian, nouvellement nommé responsable de la stratégie Solaris de Sun a évoqué les pistes étudiées par Sun pour rapprocher l'expérience utilisateur de Solaris de celle de Linux.

L'idée générale pourrait être de doter Solaris de multiples personnalités de façon à ce qu'un administrateur formé sur Linux retrouve un environnement utilisateur familier et à ce qu'un administrateur système Solaris puisse travailler avec ses outils habituels...

Téléchargement ian_murdock_2.mp4

mai 11, 2007 dans Actualité | Permalink | Commentaires (0) | TrackBack

JavaOne (vidéo): Ian Murdock (ex-debian) veut simplifier l'installation de Solaris

A l'occasion de CommunityOne, la conférence conçue par Sun pour ses communautés open source en ouverture de JavaOne, Ian Murdock, le fondateur de Debian, nouvellement nommé responsable de la stratégie Solaris de Sun a évoqué les travaux à venir pour simplifier l'installation de l'OS libre de Sun. Murdock fait notamment un parallèle entre Linux et Solaris en matière d'installation.

Dans son intervention, Il explique aussi comment Sun pourrait améliorer le support des portables par Solaris en concentrant ses efforts sur un nombre réduit de constructeurs, dont Apple. Sun utilise actuellement plus de 5000 portables Mac en interne et un grand nombre de développeurs de la marque ainsi que de développeurs Java utilisent de façon routinière les machines d'Apple comme postes de travail.

Téléchargement ian_murdock.mp4

mai 11, 2007 dans Actualité | Permalink | Commentaires (0) | TrackBack

Le CEO de Sun explique comment la firme a publié le code source de Solaris

A l'occasion d'une session de questions/réponses avec la presse lors de JavaOne 2007, Jonathan Schwartz, le CEO de Sun Microsystems a expliqué comment Sun avait publié le code Source de Solaris. Dans la vidéo tournée ci-après par le Monde Informatique (en anglais, sous-titrée en français), il explique pourquoi le processus a été aussi long et difficile. Il est à noter que le code source de Solaris est publié sous licence Sun CDDL, une licence proche de la licence Apache.

Cette situation pourrait évoluer à terme. Interrogé lors d'une autre session sur la raison pour laquelle Sun a choisi la GPL v2 pour Java, Schwartz a en effet répondu en riant que la question n'était pas de savoir pourquoi Sun avait choisi la GPL pour Java, mais plutôt pourquoi il n'avait pas eu le bons sens de le faire pour Solaris...


Le lien vers la vidéo (format SWF)
Téléchargement schwartz.SWF

mai 9, 2007 dans Actualité | Permalink | Commentaires (0) | TrackBack

De l'iPhone et de l'innovation (la vraie…)

Interrogé sur la menace que pourrait constituer pour Nokia l'iPhone, le nouveau téléphone mobile d'Apple, un porte-parole du fabricant finlandais a rapidement relégué le terminal de la firme à la pomme au rang de dinosaure : "il n'est même pas 3G" a ainsi commenté le Finlandais…

La réponse illustre bien la mentalité de l'industrie de la téléphonie mobile pour laquelle la bataille de l'innovation s'est pour l'essentiel résumée à une course aux performances et au fonctionnalités aux cours des dernières années. Certes la 3G, la vidéo, la gestion de la présence sont des améliorations techniques importantes. Le problème c'est qu'en mettant l'accent sur le toujours plus, les acteurs de la mobilité, et singulièrement, les fabricants de terminaux ont délaissé l'ergonomie.

Il n'en fallait pas plus pour ouvrir une brèche à Apple. Fidèle à la réputation de la marque en termes d'interface, l'iPhone a de quoi faire honte aux Nokia, Microsoft, Motorola et autres Samsung et ceux d'autant plus qu'il est le premier téléphone jamais produit par la firme à la pomme. Apple a en quelque sorte réalisé l'impossible : Tout d'abord, la firme a développé en interne et dans des délais record une version mobile de son OS pour processeurs ARM (à titre de rappel, il a fallu plus de 5 ans à Microsoft pour que son OS Windows Mobile devienne utilisable sur un téléphone). Ensuite, la firme à conçu une interface graphique optimisée pour terminaux nomade, baptisée Multi-touch, qui renvoie Windows Mobile et autres UIQ et Series 60 (les deux principales interfaces Symbian) à l'âge de pierre. Enfin, l'iPhone est aussi un iPod vidéo haut de gamme , un appareil photo et un terminal internet avancé, le tout pour un prix équivalent à celui d'un N91, le téléphone MP3 de Nokia.

Nul ne peut prédire si l'iPhone sera un succès commercial. Mais son lancement est dans tous les cas un pas en avant pour les utilisateurs. Il devrait en effet pousser les Microsoft et Nokia de ce monde à repenser l'ergonomie des téléphones mobiles, des équipements dont nombre d'analystes prédisent qu'ils sont les ordinateurs de demain.


janvier 12, 2007 dans Actualité, Apple/Macintosh, Postes clients | Permalink | Commentaires (2) | TrackBack

Virtualize World Peace

Image_00050Microsoft a parfois de curieux slogans. A VMWorld 2006, la conférence utilisateurs VMware, qui se déroule actuellement à Los Angeles, Microsoft dispose d'un stand bien visible aux couleurs du Flower Power et professant la paix dans le monde de la virtualisation avec un slogan avenant : Virtualize World Peace. Le géant de Redmond distribue joyeusement des T-shirts affichant le slogan, des T-Shirts qui curieusement rencontrent une grande popularité auprès des utilisateurs présents mais aussi des salariés de VMware.

La plus roublarde des réalisations de Microsoft n'est toutefois pas cet affichage d'ouverture chez son principal concurrent. Le géant de Redmond a en effet réussi a insérer un DVD contenant la dernière mouture de LongHorn Server ainsi que la dernière mouture de son outil de virtualisation, Virtual Server 2003 R2, dans chacun des sacs distribués aux participants de la conférence. Ironiquement, VMware n'a pas profité de sa propre conférence pour faire de même, ce qui fait que chaque conférencier rentrera chez lui avec pour seul DVD celui de Microsoft.

Certains y verront sans doute un modèle de parasitisme ou le côté trop candide de VMware (à ceci près que la distribution des DVD a quand même du coûter un certain prix à Microsoft...). La vérité est que Microsoft, comme à l'époque de sa bataille avec Netscape, n'a pas l'intention d'abandonner le terrain de la virtualisation à VMware.

La conférence TechEd IT Forum de Barcelone, à laquelle je serai la semaine prochaine, devrait sans doute permettre d'en savoir plus sur l'Etat de l'offre de virtualisation de Microsoft et sur le chemin qu'il lui reste à parcourir pour disposer d'un hyperviseur fonctionnel, mais aussi d'une suite d'outils d'administration capable de rivaliser avec les outils de VMWare. Pour l'instant, le géant est regardé avec condescendance par VMware, y compris au plus au niveau -Diane Greene, la CEO de VMware estime ainsi avoir "des années d'avance"-. La présence lors de son keynote de Marc Andreesen, devrait pourtant l'inciter à plus de prudence. Microsoft n'a pas pour habitude d'abandonner un combat entammé, même s'il est en position de challenger. Novell, Corel, Netscape, Symbian et Sony, dans des secteurs divers, peuvent en témoigner. Un ancien premier ministre français le disait : "la pente est raide, mais la route est droite". Sur le secteur de la virtualisation, l'aphorisme colle plutôt bien à Microsoft. Virtualize World Peace pourrait rapidement devenir Virtualize World War...

novembre 8, 2006 dans Actualité, Serveurs, Virtualisation | Permalink | Commentaires (0) | TrackBack

Red Hat "Unfakable Linux" = très cher Linux...

Rien ne vaut l'original. C'est en substance la réponse adressée à Oracle par Red Hat après l'annonce par le premier d'une offre de support à prix cassé de la distribution Linux du second, la semaine dernière, lors d'Oracle OpenWorld. A l'Unbreakable Linux (Linux incassable) d'Oracle, Red Hat riposte par sa propre campagne de communication, "Unfakeable Linux" (littéralement, "Un Linux que l'on ne peut plagier ou Linux incopiable")

Risques d'incompatibilités…
Attaqué au portefeuille par Oracle, Red Hat accuse explicitement son concurrent (et partenaire) de créer une nouvelle branche à partir du code de sa distribution Linux, un "fork" en langage Open-source, et de mettre en péril la compatibilité tant au niveau binaire qu'au niveau du jeu d'API. Ce faisant, explique Red Hat, Oracle prend le risque de mettre en péril le bon fonctionnement des applications certifiées pour Red Hat Linux.
On verserait volontiers quelques larmes de crocodile sur la défense de Red Hat, mais elle fait peu de sens en tout cas techniquement. Tout d'abord parce qu'il n'y a guère de secrets dans sa distribution Linux. L'éditeur affiche fièrement son strict respect de la GPL et Oracle peut dont impunément cannibaliser l'intégralité de son code pour sa propre distribution. Ce ne sont pas la suppression de quelques mentions de trademarks et de quelques logos Red Hat qui risquent de mettre en péril la compatibilité des applications. L'environnement de compilation est lui aussi largement un non problème. Il y a fort à parier qu'Oracle a une idée très précise de l'environnement de compilation de Red Hat et qu'il l'a répliqué pour générer ses propres binaires…

Le support de Linux reste coûteux
Plutôt que d'accuser Oracle de "plagier" son Linux, on aurait sans doute aimé que Red Hat riposte par le haut à l'éditeur de SGBD. C'est un secret de polichinelle que les prix facturés par Red Hat et par la plupart des autres distributeurs Linux pour leur support sont exorbitants et qu'ils sont aussi, sans doute, un obstacle à une plus large distribution de Linux dans certaines entreprises. Il suffit à ce propos de regarder les tarifs facturés par d'autres éditeurs pour le support de leur Unix pour s'en rendre compte. Sun facture par exemple 720 $ par an pour son support premium Solaris pour un serveur à 2 CPU (1440 $ pour un quadri-sockets) contre 2499 $ pour Red Hat pour Red Hat Entreprise Linux AS. En alignant ses prix sur des tarifs plus habituels Oracle n'a fait que pointer cette douloureuse réalité.
Pour autant, Oracle n'est sans doute pas une menace immédiate pour Red Hat. Dans un premier temps, son offre ne devrait séduire que certains clients base de données et serveur d'applications attirés par la perspective d'un support unique pour l'ensemble de leur pile technologique. Mais si Oracle arrive à faire la preuve que son support est au pire au niveau de Red Hat, voire supérieur, et que se vérifie la pleine compatibilité de son offre avec celle de Red Hat, alors les dégâts pourraient rapidement s'étendre pour l'éditeur Linux. Plutôt que de répandre la peur et le doute sur le support d'Oracle, On aurait donc aimé voir Red Hat dépenser ses dollars dans le renforcement de la qualité de son support et réfléchir à une refonte de ses prix. A la baisse…

octobre 30, 2006 dans Actualité, Serveurs | Permalink | Commentaires (1) | TrackBack

Bientôt 400 000 openoffice dans l'administration française

A la une de la dernière édition du "réseau d'Ad@le", qui fait le point sur les dernières évolutions des systèmes informatiques de l'administration française, on trouve cette intéressante information : A l'horizon 2007, l'administration française devrait avoir déployé près de 400 000 postes sous OpenOffice, la suite bureautique libre développée à l'origine par Sun. Avec de tels chiffres l'administration française est sans doute le premier utilisateur mondial de la suite bureautique libre, preuve que la migration depuis Microsoft Office est possible à très grande échelle. Point supplémentaire pour hérisser le géant de Redmond, l'un des objectifs de la migration est la standardisation sur le format XML OpenDocument

juin 30, 2006 dans Actualité, Postes clients | Permalink | Commentaires (1) | TrackBack